« Je ne suis pas capable ». Comment combattre le syndrome de l’imposteur ?

 Moi ?…Non… Je ne pourrai pas.

Allons donc chercher la définition de cette expression : " Le syndrome de l’imposteur ", également appelé syndrome de l’autodidacte, induit une forme de doute qui incite à nier la propriété de tout accomplissement, qu’il soit professionnel ou privé. Selon cette théorie, les victimes ont tendance à rejeter systématiquement le mérite lié à leurs travaux et attribuent leurs succès à des éléments extérieurs comme la chance, le travail acharné, leurs relations, certaines circonstances exceptionnellement favorables… Ces personnes doutent en permanence, et croient duper leurs collègues, leurs amis, leurs supérieurs : ils vivent en craignant d’être démasqué d’un moment à l’autre. Source : www.passeportsante.net

La notion de maladie fait débat parmi les professionnels. Ce qui est certains c’est que nombreux sont ceux qui souffrent de cet état.

Pas toi !

Qu’est-ce-qui te pousse à croire que tu n’es pas capable ? Qui t’a dit même que tu n’avais pas les compétences ? Souvent c’est le regard des autres, la peur du jugement, parfois même de l’échec qui nous laissent penser que nous sommes mal placés pour réaliser telle ou telle chose, développer tel ou tel projet. L’avis d’autrui… Ce mal que j’encourage toutes les personnes que j’accompagne dans leur business à faire taire. Sache que celui qui te dit que ce n’est pas pour toi, que tu n’y arriveras pas reflète sur toi ses propres peurs. C’est un effet miroir. Rares sont les personnes biens dans leurs baskets, accomplies et sures d’elles qui vont te déblatérer un tel discours. Les personnes confiantes rendent confiants, les personnes en insécurité t’enferment dans un état de doute. A toi de faire preuve de discernement et surtout d’arriver à prendre de la hauteur sur l’opinion des gens sur tes capacités.

Pas moi ?

Il arrive que tu sois seul.e à te monter des films. A refuser de te lancer dans ce projet qui te tient particulièrement à cœur car tu as peur d’échouer. Ils arrivent même que certaines personnes ne concrétisent pas une idée car elles ont peur du succès (nous aborderons ce sujet dans un prochain billet). Sache bien que ton pire ennemi ce n’est pas le voisin, c’est toi-même. Tu es en vérité le seul frein à ton ascension car le pouvoir tu l’as en toi.

La décision de faire ou de ne pas faire c’est toi qui la prends. Les démarches administratives, les recherches de formation pour te perfectionner c’est toi qui décident ou pas de les mener. Parler de ton projet, c’est toi qui décident ou pas de le faire. Ce qui est chouette en tant qu’être humain c’est que nous sommes dôtés d’un super pouvoir que l’on appelle le libre arbitre. Que tu décides de faire ou pas, la vie sera d’accord avec ça. Tu penses que t’es un.e râté.e, bon.ne à rien ? Super ! La vie mettra toutes les circonstances pour exaucer tes pensées. Tu es persuadé.e en revanche d’être un.e gagnant.e, capable de réaliser ses rêves ? Super ! La vie mettra sur ton chemin les circonstances pour exaucer tes pensées. Tu es le/la seul.e capitaine à bord du bateau de tes pensées. Bonnes ou négatives c’est toi qui diriges. Alors, quelle direction décides-tu de prendre ?

La peur du manque de légitimité

Cette fameuse légitimé que beaucoup recherchent. Nombreux sont ceux qui ne se donnent pas la chance d’entreprendre une activité car ils/elles pensent ne pas avoir les bagages officiels, reconnus. ‘Je n’ai pas fait d’école de journalisme, je ne peux pas lancer mon média’, ‘je n’ai pas de CAP Cuisine, je ne peux pas proposer un blog de cuisine’… Alors écoute-moi bien : tu es capable de faire ce que ton cœur te pousse à faire ! (Sauf évidemment dans les cas mettant en péril la vie ou l’intégrité d’autrui ‘Je n’ai pas mon diplôme de médecin, je ne peux pas ausculter mon voisin’. Là frère ça ne marche pas). La plupart du temps tu nourris une envie qui ne demande qu’une chose c’est de prendre vie.

Ce qui t’appartient, t’appartient

On a tous des dons et des talents qui cherchent à se manifester. Ça frappe dans ton cœur, tape dans ta tête (toc toc y’a quelqu’un ?) mais tu ne veux pas entendre. Les cimetières sont remplis de gens qui ont laissé leur idée en jachère sans jamais labourer. Pourtant la terre, dans cette parcelle qui t’est exclusivement réservée, est plus que fertile, elle a été créée de telle sorte que ton idée fleurisse dans les meilleures conditions. Et tu en as l’exclusivité mondiale, un brevet éternel. Tu es la seule personne à pouvoir faire vivre cette idée dans les meilleures conditions. Ce qui t’appartient, t’appartient. Ton rôle est d’accepter ce cadeau, ce don, et de semer, arroser, et d’en cueillir les fruits ! Tu vas certainement devoir demander à des personnes passées par là avant toi comment utiliser tel outil mais tu es la seule personne à être maître de ton terrain.

Je prends ce qui est à moi !

Le seul juge sur ta légitimité c’est le temps, et les résultats. Demande-t-on ses diplômes à une personne qui réussit ? Jamais. On s’en tient aux résultats. Ça marche et c’est tout ce qui importe. Tu n’as pas de formation en tant que Conférencier et les gens sont prêts à payer pour se nourrir de tes expériences ? Eh bien félicitations ! Tu n’as pas à rougir de ton succès. Les résultats parleront pour toi. Certaines personnes devront passer des années à se former pour une chose pour laquelle quelques heures de répétitions, d’entrainement ou de pratique ont suffi pour te mettre en selle. Tu te souviens de ce qu’on a dit plus haut ? Ce qui est à toi est à toi ! Tu es le/la mieux placé.e pour mettre en lumière ton don et ton talent. Je considère que c’est un délit de ne pas faire profiter au monde ce qu’on a donné de ci-précieux. Criminel ! Ton don pourrait donner le sourire, réconforter, sauver la vie d’une personne. Une seule vie améliorée, sauvée, le job est fait.

Qu’attends-tu ?

Mes propos n'engagent que moi et je ne revendique pas avoir raison sur tout. N'hésite pas à commenter ci-dessous, cela me fera plaisir d’échanger ! Prends soin de toi.